mardi 2 décembre 2008

Ueli Maurer: un candidat mystérieux

Ueli Maurer, Christophe Blocher: deux noms qui riment, deux candidats avec les mêmes idées?

Les Verts ont déjà assuré qu’ils n’éliraient pas d’UDC, et le PS semble suivre la même idée. Les radicaux et les PDC n'ont pas encore eu l'occasion de poser leurs questions à Ueli Maurer. On peu supposer que ces deux partis situés plus à droite sur l'échiquier politique décident de remplacer Samuel Schmid par un candidat UDC. Rien ne semble encore joué malgré tout.

Ueli Maurer a affirmé qu'il respectait la concordance, valeur chère depuis longtemps au Conseil fédéral. Mais les autres partis poltiques restent méfiants et ont peur que cet engagement ne dure que quelques mois. Il semble étrange que cet homme qui a mené toute sa vie politique dans l'opposition, retourne sa veste pour se montrer collégial. Pour se faire élire pour l'Assemblée nationale, Ueli Maurer devra montrer que l’UDC ne revient pas au gouvernement pour se venger de l’affront subi par Christophe Blocher.

On peut se demander quels sont les risques à ne pas élire Ueli Maurer. Les Radicaux et les PDC sont d'avis que l'UDC a droit à être présent au Conseil fédéral, vu sa grande force électorale. L'UDC est en effet le premier parti de Suisse. Plusieurs élus relèvent toutefois que le gouvernement fonctionne très bien sans le partie de Christophe Blocher et vont même jusqu'à dire que l'UDC a décidé seule de basculer dans l'opposition. Pourquoi donc vouloir le retour de ce partie au sein du gouvernement?

La droite en force aux municipales de Delémont

Les socialistes delémontains ont eu un réveil difficile ce matin, suite aux élections de la veille. Ils ont en effet perdu deux sièges au Conseil communal, le maire Gilles Froidevaux faisant un score plutôt décevant au premier tour. Le PS recule aussi nettement au Conseil de ville.

La plus grande surprise constitue toutefois les résultats du candidat à la mairie Pierre Kohler (PDC). L'ancien ministre jurassien a remporté 43% des suffrages, si situant en tête de la course au premier tour. Il devance ainsi de 625 voix le maire sortant Gilles Froidevaux. La capitale jurassien est depuis 56 ans en mains socialistes. Il se pourrait que la tendance se renverse avec la grande avance de l'ancien ministre jurassien.

Le verdict sera rendu le 21 décembre puisqu'un second tour est nécessaire pour départager les candidats. La bataille sera alors serrée entre Pierre Kohler et Gilles Froidevaux. Le candidat PDC semble bénéficier d'une grande popularité. Il pourra compter sur les voix radicales et des mécontents de la politique socialiste. Même avec les suffrages chrétiens-sociaux et d'extrême gauche, il n'est pas certain que Gilles Froidevaux parvienne à repasser devant le candidat PDC.

Pour suivre ces élections mouvementées, deux sites sont recommandés:
- www.rfj.ch
- www.lqj.ch

Hilary Clinton à la tête de la diplomatie américaine

Une équipe de rivaux sera à la tête de la Maison blanche. Barack Obama a choisi Hilary Clinton pour la place de secrétaire d'Etat. Le couple Clinton retrouve par là une place à Washington. Difficile peut-être pour Hilary Clinton d'avoir une politique concordante avec la personne qu'elle a affrontée pendant plus de deux ans durant ce qui a été la campagne électorale la plus chère de tous les temps. Difficile aussi d'avoir désormais de bons rapports avec celui qu'elle a qualifié de "naïf" ou d'"incompétent" tout au long de leurs affrontements.

Le poste de secrétaire d'Etat est un peu un lot de consolation pour Hilary Clinton, malgré qu'elle détienne une position qui est qualifiée de la deuxième plus importante du monde par certains politologues.

Si l'ancienne First Lady n'a pas remporté la campagne, c'est peut-être parce qu'elle ne représentait pas assez le changement que préconisaient les Américains. Hilary Clinton était pour certain "l'emblême du vieux Washington dont" dont il fallait se débarasser pour certains démocrates. On se souvient par exemple qu'elle a défendu la guerre en Irak au début de ce conflit. Barack Obama a virument utilisé ce point pour disqualifier sa rivale.

Lien pour une analyse détaillée dans Le Temps