mardi 4 novembre 2008

James Bond reprend du service avec «Quantum of Solace»


James Bond fait son retour avec la sortie du 22e film de la saga. Daniel Craig porte pour la deuxième fois l’uniforme de l’agent 007. Avec son physique parfait et ses allures de gentleman il semble fait pour ce rôle. Il arriverait presque à nous faire oublier ses grands prédécesseurs tels que Scean Connery ou Roger Moor.

Quantum of Solace débute quelques minutes seulement après la dernière scène de l’épisode précédent « Casino Royal ». L’intrigue reste toutefois compréhensible pour les spectateurs qui auraient manqué ce film.


Composé essentiel d’un bon James Bond, de nombreuses scènes d’actions bourrées d’effets spéciaux jalonnent le film. 200'000 balles ont été utilisées pour son tournage, un chiffre qui permet de donner un aperçu de l’importance des scènes de violence du film.

Les scènes de ce film se passent dans de nombreux pays d’Amérique du Sud et d’Europe : James Bond visitent le Panama, le Chili, le Mexique, l’Italie, l’Autriche et l’Angleterre. De Quantum of Solace permet au spectateur de voyager à travers les merveilleux paysages de ces différents Etats. Un plus certain en comparaison avec les derniers James Bond qui avaient tendance à centrer l’action sur un territoire plus restreint.

Autre ingrédient essentiel à toute aventure de l’agent 007 : les James Bond girls. On ne peut alors que succomber aux charmes d’une Olga Kurylenko et de Gemma Arlerton. Le rôle du grand méchant est incarné par Mathieu Amalric. L’acteur français endosse à merveille le personnage de Dominic Green, un homme d’affaire corrompu qui n’a plus aucune morale. Malgré que Mathieu Amalric n’ait pas l’habitude de ce genre de rôle, il réussit à nous faire apparaître le personnage comme démonique et surtout très inquiétant.

Fans de James Bond, vous ne devriez pas être déçu par « Quantum of Solace ». Avec un Daniel Craig parfait, de nombreuses actions et une bonne intrigue, ce 22e épisode saura ravir les spectateurs friands de ce genre de divertissement.

Concessions radio / TV

Vendredi passé, Moritz Leuenberger a enfin rendu la décision de l'OFCOM concernant la redistribution des concessions radio et TV. Dans la plupart des cas, ce sont les radios qui étaient déjà implantées et qui bénéficiaient déjà d'une longue expérience qui ont été choisies. Dans l'arc jurassien par exemple, c'est sans surprise que le groupe Steulet qui contient déjà les radio RFJ, RJB et RTN qui a obtenu une nouvelle concession qui couvrira tout l'arc jurassien. La nouvelle station Arc FM pourra en effet être écoutée d'Yverdon aux fins fonds de l'Ajoie et ciblera un public de 20 à 40 ans.

C'est dans le canton de Genève qu'est intervenue la plus grande surprise. La première station de la ville du bout du lac, One FM, n'a pas réobtenu sa concession. Cette décision a donné lieu à de grandes protestations de la part de la population mais aussi des hauts politiciens genevois. One FM emploie actuellement 40 employés et est une station rentable. Le choix de la Confédération de retirer leur concession pour l'accorder à une nouvelle radio qui n'est encore qu'une projet, Buzz FM, semble donc inconsidéré.

Et pourtant cela peut s'expliquer. One FM est une station qui favorise avant-tout le divertissement : musique, jeux divers, et autres animations remplissent sa grille horaires. Les mauvaises langues diront que le divertissement n'a pas besoin d'une subvention fédérale et que la publicité est suffisante pour apporter l'argent nécessaire à une telle radio.L'OFCOM a alors décidé de privilégier Buzz FM qui fera une plus grande place à l'information.

L'Amérique connaîtra le nom de son président aujourd'hui


La date fatidique du 4 novembre 2008 est enfin arrivé. Barack Obama est en tête de tous les sondages, mais "rien n'est encore joué", comme aime le rappeler sénateur de l'Illinois. Le système d'élections aux USA semble compliqué pour nous, Européens. Voilà donc quelques clés pour y voir un peu plus clair:

- Les citoyens américains ne votent pas par un système de suffrage universel direct. Ils votent pour des grands électeurs, qui eux votent pour un candidat à la présidentielle. Le nombre de grands électeurs dépend de la population de l'Etat.

- Dans plusieurs Etats il n'y aura suspens car on sait déjà pour quel parti politique ils voteront. Par exemple on sait que l'Etat de New York et la Californie voteront démocrates, alors que le Texas et le Mississipi votent toujours républicain. L'enjeu est alors dans les Etats qui votent parfois républicain et parfois démocrate. On les appelle les Swing States. Il s'agit par entre autres de la Virginie et la Coraline du Nord.

-Dans 48 des 50 Etats américains, le candidat qui remporte la majorité des suffrages remporte alors tous les votes des grands électeurs de l’Etat. Ce système n'existe juste pas dans Le Maine et le Nebraska où on répartit les voies entre les grands électeurs.

Voilà, vous avez les pistes pour suivre ces trépidantes élections. Quoiqu'il en soit, le sort de l'Amérique sera scellé d'ici quelques heures!

Un dossier très complet sur les présidentielles américaines : article de la Tribune de Genève